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Gardasil et effets secondaires : défendre les victimes
Recommandée par les autorités, la vaccination des jeunes filles et jeunes femmes avec le vaccin Gardasil, et désormais au Gardasil 9 fait polémique. Ces vaccins développés par le laboratoire Sanofi Pasteur-MSD sont présentés comme de nature à prévenir le cancer du col de l’utérus. Ils ont été mis sur le marché rapidement, mais leur efficacité reste contestée par une partie du corps médical.
Or, ils peuvent présenter de graves effets secondaires. Ce sont d’ailleurs à ce jour, 150 victimes d’effets potentiellement indésirables du vaccin Gardasil qui sont défendues par le Cabinet Coubris & Associés.
Qu’est-ce que le vaccin Gardasil ?
Disponible en France depuis novembre 2006, le vaccin Gardasil est indiqué pour la prévention du cancer du col de l’utérus et des verrues génitales.
Il cible spécifiquement les types oncogènes des virus HPV. Il ne concerne donc pas toutes les souches de papillomavirus humain, mais il se concentre sur les plus courantes et celles qui provoquent les infections les plus dangereuses.
Le vaccin Gardasil, commercialisé initialement, visait quatre types de papillomavirus (HPV) 6, 11, 16 et 18, responsables de ces maladies. Le Gardasil quadrivalent a été disponible jusqu’à fin décembre 2020, date à laquelle il a cessé d’être commercialisé. Il est remplacé depuis par le Gardasil 9. Cette nouvelle version, accessible depuis août 2018, est composée de la protéine L1 de neuf types de papillomavirus (sur 200 existants). Les mêmes que ceux du Gardasil auxquels s’ajoutent les HPV 31, 33, 52 et 58.
Le Gardasil 9 est présenté comme conférant une protection accrue dans la prévention de certains cancers et des lésions génitales précancéreuses par rapport à la version quadrivalente originale. Cependant, il contient également des concentrations augmentées d’adjuvants, autrement dit de l’aluminium et de l’hydroxyde d’alumine. Or, les vaccins qui utilisent ce type d’adjuvant sont soupçonnés d’avoir des effets délétères sur le système nerveux central (troubles psychomoteurs, encéphalopathies) et sur le tissu osseux.
Quelle est la politique de vaccination en France pour le Gardasil et le Gardasil 9 ?
En France, ce vaccin est possible dès l’âge de 9 ans et recommandé chez l’adolescente entre 11 et 14 ans, avant le début de sa vie sexuelle. Il cherche à agir par prévention avant l’arrivée d’une infection ou avant que des lésions génitales ne se soient déclarées. Le vaccin n’est pas utile et pertinent en tant que traitement après une infection à un papillomavirus humain. Une possibilité de vaccination existe jusqu’à l’âge de 19 ans. La vaccination se réalise en deux ou trois doses selon l’âge par injection intramusculaire. Depuis décembre 2019, le Haut Conseil de la santé publique préconise la vaccination à la fois pour les filles et jeunes femmes et pour les garçons et jeunes hommes.
Une campagne de vaccination a été lancée à la rentrée scolaire 2023 pour inciter les parents de collégiens en 5e à faire vacciner gratuitement leurs enfants. L’accord des deux parents est indispensable pour faire pratiquer la vaccination en milieu scolaire (il s’applique aux deux doses de vaccin ou à la seule dose de rappel).
Le Gardasil, des effets secondaires sous surveillance
Loin d’être anodin, le vaccin Gardasil 9 fait l’objet d’une surveillance pour toutes les personnes vaccinées en France.
L’existence de l’adjuvant « sel d’aluminium » en quantité plus importante dans cette nouvelle formulation peut soulever des préoccupations. Des neurologues ont d’ailleurs relevé la présence d’aluminium dans le cerveau de patients vaccinés et atteints de myofasciite à macrophages. Les principaux symptômes de cette maladie sont une fatigue chronique, des douleurs musculaires et articulaires chroniques ainsi que des troubles cognitifs.
Divers effets indésirables ont pu apparaître après la vaccination et lors des études cliniques. Elles révèlent un risque :
- de malaises et vertiges avec de possibles convulsions voire des syncopes peu de temps après l’injection ;
- de réactions locales comme des gonflements, des démangeaisons, des rougeurs ou des saignements ;
- de maux de tête ou de gorge ;
- de fièvre ;
- de troubles gastro-intestinaux tels des nausées, diarrhées ou douleurs abdominales.
Au-delà de ces réactions qui pour la plupart sont habituelles après tout type de vaccin, d’autres effets plus graves ont été rapportés. Ce sont principalement des cas de maladies auto-immunes ou des maladies neurologiques : narcolepsie, hypersomnie, myofasciite à macrophages, thyroïdite auto-immune, sclérose en plaques, syndrome de fatigue chronique, syndrome de Guillain-Barré, maladie de Verneuil, encéphalomyélites aiguës.
Plusieurs jeunes filles ayant été vaccinées avec le Gardasil ont donc présenté dans les suites des pathologies graves et invalidantes, plus particulièrement des maladies auto-immunes.
Au sein de la communauté médicale, les avis divergent et les rapports d’expertise médicale se contredisent sur le lien avec le vaccin. Pourtant, la suspicion est suffisamment forte pour que le Gardasil 9 fasse l’objet d’une attention spécifique et d’études par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Cette dernière s’est engagée à publier des rapports mensuels sur les effets secondaires et notamment un bilan de la campagne de vaccination en milieu scolaire menée depuis l’automne 2023. Les autorités ont admis qu’elle n’avait eu qu’un succès mitigé.
Le combat de Marie-Océane Bourguignon, victime des effets indésirables du Gardasil
Marie-Océane Bourguignon nous a saisis pour défendre ses intérêts au regard des dommages qu’elle subit depuis la vaccination Gardasil.
Nous avons déposé une plainte en novembre 2013, dans son intérêt, mais également pour d’autres jeunes filles dans une situation similaire, contre le Laboratoire Sanofi-Pasteur MSD, qui fabrique le Gardasil, et contre l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour atteinte involontaire à l’intégrité de la personne. Nous avons également fait réaliser une expertise médicale pour déterminer si la maladie du système nerveux central qu’elle subit était en lien avec le vaccin Gardasil. Les experts ont confirmé le lien entre sa pathologie et la prise de Gardasil.
Le 18 septembre 2013, la Commission de conciliation et d’indemnisation (CCI) a retenu un lien d’imputabilité entre le vaccin et la maladie. En effet, c’est à la suite d’un rapport d’expertise favorable à Marie-Océane que la CCI a considéré que la responsabilité de Sanofi-Pasteur MSD était engagée. Elle a par ailleurs invité son assureur à faire une proposition d’indemnisation à hauteur de 50 % des préjudices.
Jean-Christophe Coubris, avocat de Marie-Océane a déposé le vendredi 22 novembre 2013, entre les mains de Monsieur le Procureur de la République de Bobigny, une plainte à l’encontre du Laboratoire Sanofi-Pasteur MSD et de l’Agence Nationale du Médicament (ANSM), pour violation d’une obligation manifeste de sécurité et méconnaissance des principes de précaution et prévention. Une nouvelle plainte a été déposée le 7 décembre 2015 avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction. Une procédure civile a suivi. Ces plaintes ont malheureusement été classées sans suite. Un combat long et périlleux qui cherche aussi à informer sur les effets secondaires potentiellement graves de ces vaccins, le Gardasil et le Gardasil 9.
Toutes les jeunes filles, jeunes femmes et hommes concernés et leurs familles doivent avoir la possibilité de faire un choix éclairé avant d’accepter ou de refuser l’injection de ce vaccin par leur médecin.
Ainsi, il s’agit pour chaque personne concernée par la vaccination :
- de connaître l’étendue de son efficacité sur les infections dues aux virus HPV et l’incidence sur la prévention des cancers du col de l’utérus et anaux-génitaux ;
- d’être pleinement avertie, par leur professionnel de santé, des effets indésirables recensés après l’injection de ce vaccin.
Chacun et chacune doit pouvoir connaître les risques inhérents à l’utilisation des produits de santé, des médicaments, des vaccins et plus généralement de tout traitement médical.
Marie-Océane, alors âgée de 15 ans, reçoit une première injection de Gardasil le 11 octobre 2010. Le 13 décembre 2010, Marie-Océane bénéficiera d’une deuxième injection. Mi-février 2011, les premiers signes cliniques apparaissent, le diagnostic d’encéphalomyélite aiguë disséminée ou de sclérose en plaques (SEP) a été rapidement posé. Marie-Océane sera hospitalisée à de nombreuses reprises durant les mois qui suivront. Elle perdra temporairement la vue et l’usage de ses jambes. À l’occasion de l’une de ses crises, elle sera victime d’une paralysie faciale.
La prise en charge par le CHU de Bordeaux permettra une amélioration sensible de son état général avec cependant des séquelles importantes, dont entre autres l’angoisse constante d’une nouvelle « poussée » de sa maladie. Actuellement, la procédure civile est toujours en cours. Un nouveau rapport d’experts, à la demande des laboratoires, confirme que, pour l’encéphalomyélite aiguë disséminée (EMAD), le lien d’imputabilité avec le vaccin Gardasil peut être retenu. En revanche, les experts écartent ce lien pour le diagnostic de sclérose en plaques (SEP). Nous entendons contester cette affirmation erronée, en sollicitant l’avis d’autres collèges d’experts. Le combat se poursuit.
Défense des victimes du Gardasil
Avocats spécialisés et expérimentés dans la défense des intérêts des victimes d’accidents en lien avec les médicaments, nous vous conseillons et vous assistons dans les démarches et les procédures à engager pour obtenir la meilleure indemnisation de vos préjudices en lien avec le vaccin Gardasil.
Si vous êtes victime d’un préjudice lié à la vaccination contre les virus HPV, plusieurs voies légales sont possibles.
Le Cabinet Coubris & Associés évalue la procédure la plus adaptée :
- nous saisissons la Commission de conciliation et d’indemnisation ;
- nous portons si nécessaire l’affaire devant le tribunal compétent.
Le Gardasil et le Gardasil 9 étant des vaccins non obligatoires, une expertise médicale visera à déterminer :
- si l’administration du vaccin était justifiée ;
- si les effets indésirables rapportés et constatés sont bien en lien avec le vaccin ;
- si des responsabilités sont susceptibles d’être mises en évidence (du médecin prescripteur, du laboratoire producteur) ;
- si les préjudices relèvent de l’accident iatrogène.
Dans le cas de l’accident iatrogène, donc d’un effet indésirable grave du vaccin, les conséquences peuvent être indemnisées au titre de la solidarité nationale (sous réserve que les critères soient remplis).
En tant qu’avocats expérimentés, spécialistes des dommages corporels, des erreurs médicales et des produits de santé, nous sommes à vos côtés pendant l’expertise et vous assistons dans toutes les démarches amiables et procédurales pour faire reconnaître vos préjudices et vous permettre d’être indemnisé. Nous restons à l’écoute de chaque victime des effets secondaires des vaccins Gardasil et Gardasil 9.