Affaire en cours – Pierre est mort, enseveli sous 15 tonnes de maïs.

En novembre 2021, ce jeune homme de 27 ans a été embauché dans une entreprise céréalière. 15 jours après le début de son contrat, il lui a été demandé de nettoyer un silo à grain. En l’absence de toute mesure de sécurité, il a été exposé à un danger certain.

Pierre, qui n’avait reçu aucune formation spécifique de son employeur, aurait posé ses pieds sur une pente avant de se faire emporter. Cinq heures après, les pompiers ont pu extraire le corps sans vie de Pierre.

18 mois plus tard, l’employeur, à la barre du tribunal, a une attitude détestable à l’égard de la famille de Pierre, ses parents, ses frères et sœurs. Il persiste dans un déni inaudible en affirmant l’absence de tout risque à nettoyer ces cuves de 25 mètres de haut, sans sécurité.

Cette entreprise céréalière a pourtant en 2022 réalisé 600 000 euros de travaux sur deux silos, pour éviter qu’un tel drame se reproduise. Ces travaux, inutiles aux yeux de l’employeur, ont été entrepris car exigés par l’inspection du travail.

Le 27 juin dernier, la société a été reconnue coupable d’homicide involontaire et de manquements à la sécurité, ainsi qu’à une amende de 20 000 €.

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